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Arhat – Secrets of ancient Gods

  • par

Genre : Death Metal Symphonique
Label : indépendant
Sortie : 31 mai 2024

Score : 89/100 (selon la numérologie ;p – WwG )

Comme on dit pal cheu nous : « des fois a malche, des fois a malche pô… et des fois a rat’ », à l’image de ce jeu de mots laid pour introduire la chronique de Secrets of ancient Gods d’Arhat.
Contrairement à la classification Groove Metal, obsolète (car valable pour le précédent album, même s’il flirtait déjà avec du plus cru) dans laquelle est étiquetée le groupe, on entre directement dans le vif d’un Death Metal sympho et si le nom du groupe fait davantage référence au Bouddhisme, on va passer les portes de la Douât, Au-delà mythologique égyptien, accueilli non par le grand Ra (contraire à celui, petit, de l’opéra) ou Thot, le sage qui lit beaucoup (oui, il lit, Thot, ce qui n’est pas peu dire), mais par Seth, Anubis et Sekhmet dès l’artwork, esprit moins nirvanique quand même.
[NB : cette connerie qu’est la dématérialisation progressive quand les artistes font des jaquettes d’une telle qualité graphique… Bref…]
Par Osiris et par Apis, écoute-moi, écoute-moi bien cet album, qui te met dans une ambiance romancée d’Egypte antique, avec les influences modales et les instruments moyen-orientaux de rigueur (oud, sonnailles et ney en priorité) à deux doigts de t’emmener vers une porte des étoiles. Cette ambiance va se retrouver sur la majorité des dix morceaux du quatuor ukrainien qui signe ici son deuxième album après un EP en 2017 intitulé Mantra (on revient sur le Bouddhisme) et le premier, Dead Life, en 2020.

Après la petite intro coutumière des groupes teintés sympho, on taille dans la pierre de la pyramide à coups efficaces de riffs b(o)urrins mais néanmoins mélodiques avec « Abyss of Flame », avec une production équilibrée laissant la place à chaque instrument de premier ou autre plan sonore, avec des arrangements aussi légers qu’une plume sur la balance à la porte d’entrée du croque-mitaine chacal. Ma’at-moi ça comme ça sonne bien !
Pour celleux qui n’auraient pas suivi les références antiques en toc, ma thématique est calculée, et hélas, quelques titres dans la langue de Gogol (quand le reste est en anglais) viennent malgré tout sortir l’album de sa ligne artistique et thématique, ce qui les amène à ressembler à des bouche-trous ; heureusement la présence du ney sur le finale de « Shlyah do prozrinnya » (littéralement « Le chemin vers l’illumination », retour au Bouddhisme) rattrape le coup. On pourrait aussi reprocher aux quarante-cinq minutes de faire un peu court… Détails (de pierre), certes…
Arhat, contrairement aux références de son nom, n’a pas encore atteint le dernier degré de la sagesse mais on leur souhaite un samsâra qualitatif pour les albums à venir.

Tracklist :
1. Intro (01:44)
2. Abyss of Flame (05:36)
3. Karnak (04:48)
4. Arcana XVI (04:58)
5. Nasha khoda nevpynna (04:18)
6. Symbols (03:31)
7. Path Eternal (05:27)
8. Wheel of Fate (05:12)
9. The Great Unknown (04:40)
10.Shlyah do prozrinnya (03:26)

Line Up : Naton Inov – Basse / Ivan Semenchuk – Batterie / Anton Skrebov – Guitares / Alex Sitkoff – Chants

Liens :
https://www.youtube.com/@arhatband4928
instagram.com/arhatgroove
facebook.com/arhatgroove

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