Live report de la 4ème journée
Textes de Bruno Guézennec et Seb D.
du MOTOCULTOR 2024
Carhaix (29)
Crédits vidéos : Bruno Guézennec et Once Upon a Live
N’ayant pas sollicité d’accréditations, c’est en qualité de festivaliers que nos deux comparses, Bruno et Sébastien ont arpenté les scènes du Motocultor édition 2024. Ils vous livrent ici leurs impressions.
Dimanche 18 août 2024
FRAIL BODY
Bruno : Début en fanfare (c’est une expression) avec le groupe américain FRAIL BODY et son hardcore/screamo qui mélange les moments calmes/planants avec d’autres bien plus intenses et agressifs ou le côté HxC fait un retour en force.
Une belle découverte pour entamer cette dernière journée.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
BLACK BILE
Seb : Nuit courte et réveil difficile. Peu importe, il va falloir être en forme car le premier concert est à 11h45 et je ne veux absolument pas le rater. Une bonne douche pour retrouver mes esprits et en route vers le festival car, ce matin, ce sont mes chouchous de BLACK BILE qui ouvrent les hostilités sous une Bruce Dickinscène loin d’être pleine mais qui se garnit gentiment tout le long du concert. J’ai suffisamment rebattu les oreilles de mon entourage en leur disant que le premier album des Lorientais, L’Oratoire, a été un véritable coup de cœur pour moi. C’est la deuxième fois que j’ai l’occasion de les voir en live et je remarque immédiatement une plus grande assurance sur scène. Le groupe commence à bien prendre possession de l’espace et vit sa musique à fond. Notamment Romane, la chanteuse, qui nous envoûte par sa voix et sa gestuelle. Seul bémol, un souffle persistant à la limite du larsen, qui gêne autant le groupe que le public tout le long de la prestation et m’empêche de totalement me laisser transporter.
Crédit vidéo : Once Upon a Live
KRONOS
Seb : 12h30, c’est l’heure de passer à la boucherie pour se prendre une bonne tranche de KRONOS taillée directement dans le gras. Les Death Metalleux originaires d’Epinal ne sont pas venus pour rigoler et vont nous balancer quarante minutes de brutalité dans la tronche. Parfait pour celles et ceux qui n’étaient pas encore réveillé(e)s ou qui avaient un peu de mal à émerger. Le son est impeccable et gros, mettant parfaitement en valeur la violence de leur musique. Les musiciens sont de vrais techniciens et Christophe, le chanteur, nous régale avec ses vocaux à s’arracher les cordes vocales. Un moment jouissif !
Après une telle débauche de violence, je décide de remonter au camping pour remballer mon matos.
ARHIOS
Bruno : Moment le plus calme du festival pour moi, avec les vannetais d’ARHIOS, groupe de post-rock/math-rock instrumental dont l’album Miscible (2023) est une petite merveille de finesse qui ne tombe jamais dans le mièvre.
La formation a fait l’unanimité sous la Massey Ferguscène, recueillant une belle ovation au bout des 40 min qui leur étaient imparties. Le final avec le sublime Daria étant un grand moment d’émotion pour le public avec sa lente montée en puissance, mais aussi sur scène, à la fin du morceau, avec celle bien palpable de Thomas, le guitariste du groupe. Magnifique moment.
Arthur, le bassiste, a joué la majeure partie du concert assit sur un tabouret à cause d’une blessure au pied.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
DUEL
Bruno : D’une tente à l’autre pour la seconde fois du fest pour voir DUEL et son stoner vraiment accrocheur (pourtant je me lasse assez vite du stoner), avec quelques titres qui mériteraient d’être bien plus connus comme l’imparable “Black Magic Summer” (2019). Les Texans ont délivré un bon concert. À revoir.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
GRIFFON
Bruno : Retour vers un de mes styles de prédilections avec le black metal des français de GRIFFON et leur backdrop qui représente la pochette de leur dernier album « De Republica ». Pantalons noirs et chemises blanches, maculées de sang (pour certains), comme l’était le front du vocaliste.
À l’instar de leur compatriote de label, RÜYNN, les parisiens ont fait le taf avec un black mélodique qui a su séduire le public présent devant la Supositor.
Merci à la fille derrière moi qui s’est sentie obligée de parler et de rire comme une cruche (sans rapport avec la musique) pendant la moitié du show. D’ailleurs, petit point pénible, les gens qui parlaient pendant les concerts. Je ne sais pas si c’est pas de chance ou quoi, mais sur un paquet des vidéos que j’ai filmées, bien plus que d’habitude, on entend des gens bavasser (longtemps) durant les titres. Assez exaspérant. Manque de respect pour le groupe et pour les gens qui sont autour d’eux. Si le concert ne vous intéresse pas, dégagez bien loin !
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
UNEARTH
Bruno : Encore un groupe qui a une certaine expérience de la scène avec UNEARTH, groupe de deathcore américain, qui arpente les concerts et festivals en tout genre depuis la fin des années 90. La non plus il ne fallait pas s’attendre à une révolution musicale, mais ce qu’ils font, ils le font bien et à vrai dire, on ne leur en demande pas plus. Gros son, guitaristes qui balancent leurs riffs avec enthousiasme et chanteur content d’être là. Cool, belle prestation.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
HIRAX
Seb : Je reviens sur le site pour assister au concert des Thrasheurs Américains d’HIRAX. La musique du groupe ne réinvente pas la roue mais il est très agréable de voir un des pionniers du style (bien que le chanteur soit le seul rescapé du line-up d’origine) jouer avec autant de conviction qu’à leurs débuts. Et avec le sourire tout le long du show. C’est la deuxième fois que je les vois et j’ai tout autant kiffé que la première.
NIGHT VERSES
Bruno : NIGHT VERSES, un groupe que je ne connaissais pas, mais qui après écoute d’un ou deux titres m’avait paru plus intéressant qu’Hirax (thrash).
Je ne regrette pas mon choix, leur metal « progressif » étant vraiment agréable à découvrir sous la tente de la Massey Ferguscène. Techniquement le guitariste est solide même s’il n’est pas le plus démonstratif (pour les saltos arrière faudra repasser, bon, remarquez c’est assez rare en concert).
Malgré le fait que ce soit instrumental, à aucun moment l’absence de chant ne s’est fait ressentir, les musiciens occupant suffisamment l’espace sonore et la musique ce suffisant à elle-même.
Night Verses n’est pas le groupe le plus connu mais s’il passe près de chez vous je vous conseille de faire le déplacement. Cela m’étonnerait que vous regrettiez votre soirée.
L’épreuve suivante consistait à choisir entre BORN OF OSIRIS (metalcore), MONKEY3 (rock/stoner). J’ai choisi d’aller bouffer, je commençais vraiment à avoir la dalle et qu’aucun des 2 groupes ne m’inspirait.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
MONKEY3
Seb : J’attends le groupe suivant avec grande impatience tant leur dernier album “Welcome to the Machine” m’a séduit. En quarante-cinq minutes, les Suisses de MONKEY3 vont nous transporter loin, très loin de Carhaix pour un voyage cosmique duquel on ne voudrait jamais revenir. Le Stoner Rock du groupe aux sonorités flirtant fortement avec le meilleur de Pink Floyd va me faire voyager. A tel point que je passe les trois quarts du concert les yeux fermés afin de ressentir au mieux les vibrations et subtilités de la musique exécutée par des musiciens ultra talentueux. Un moment hors du temps et un des concerts qu’il ne fallait absolument pas rater lors de cette édition.
EXUMER
Seb : Petite pause bière pour me remettre de mes émotions. Puis je me dirige vers la Supositor Stage où les Allemands d’EXUMER donnent une leçon de Thrash Metal old school comme l’a fait Hirax une heure avant. Là aussi, on est dans un Thrash de tradition joué par un groupe qui se donne. Un moment très agréable.
Petit creux dans la prog, occasion de retrouver des amis autour d’une bière en passant un très bon moment.
Bruno : Exumer, encore du thrash, mais allemand cette fois-ci, avec un chanteur qui a vraiment fait son maximum pour se mettre le public dans la poche, très bonne communication et grosse présence sur le devant de la scène. Le bassiste a retenu mon attention, il a une bonne bouille, semble très jeune par rapport aux autres, interagit également pas mal avec le public en faisant de drôles de mimiques et possède une basse en bois dont le corps semble très long par rapport aux autres instruments du même genre.
Un slameur a failli prendre cher puisque démarrant son slam du troisième rang (à quoi ça sert de commencer un slam à 1m50 des barrières bordel !!!) les mecs de la sécu ne l’ont pas vu. Je crois bien que ce sont mes hurlements dans leur direction qui les ont alertés. Le mec a été rattrapé de justesse !
Encore un dilemme : SONATA ARCTICA ou STONED JESUS (stoner ukrainien). Le choix a été vite fait, les potes se réunissaient pour un apéro improvisé. Aucun des deux groupes ne soulevant un enthousiasme débridé de ma part, je me suis dirigé vers la zone bouffe pour rejoindre la fine équipe.
45mn à se raconter des conneries tout en surveillant l’heure car un de mes groupes préférés allait entrer en scène.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
DECAPITATED
Bruno : Les polonais ont été fidèles à ceux que j’attendais d’eux, un rouleau compresseur, techniquement irréprochable qui enchaînent les titres qui vous arrivent comme des directes en pleine gueule.
Pit en fusion.
Je regrette l’abandon du monstrueux titre “Kill the Cult”, mais après tout, c’est peut-être mieux pour l’état de mes cervicales, qui avaient déjà pris cher, et pour les préserver un peu en prévision du futur concert de MESHUGGAH !
Seb : On revient se poster devant la Supositor Stage pour prendre une leçon de Death Metal avec les Polonais de DECAPITATED. Bien que ce soit la première fois que je vois le groupe en live, je sais à quoi m’attendre. Le son est massif et propre, permettant aux musiciens de nous éclabousser de leur talent technique. Le chanteur, Rafał Piotrowski, a un charisme de fou : tout en agitant ses longues dreadlocks, tel un Cthulhu en colère, il nous assène de ses vocaux d’outre-tombe. Une bonne claque.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
TERRORIZER
Bruno : Difficile de passer après les polonais, c’est TERRORIZER qui a fait les frais de l’expérience puisque leur grind m’a paru bien fade après l’intensité des 50 minutes précédentes.
Ce n’est pas que les ricains manquaient d’énergie, surtout avec la présence de David Vincent à la basse et Pete Sandoval derrière les fûts, mais c’est la comparaison avec Decapitated qui était un peu violente, les titres de Terrorizer paraissant mous (c’est bizarre de dire ça pour du grind !).
Le groupe avait mis tous les atouts de son côté avec un beau backdrop, des décorations sur les 3 pieds de micros : chaînes, crânes, squelettes, organes… le tout en plastique puisque Sam Molina à la fin du concert à tout balancé dans le pit à la plus grande joie des spectateurs.
Le chanteur s’était affublé d’un magnifique maquillage vert qui le faisait ressembler à une espèce de troll.
Seb : On continue dans le même style musical avec les Américains de TERRORIZER qui se produisent sur la Dave Mustage. Sur les quatre musiciens, deux légendes du Death Metal : David Vincent à la basse (MORBID ANGEL, VLTIMAS, I AM MORBID, GENITORTURERS etc.) et Pete Sandoval à la batterie (MORBID ANGEL, I AM MORBID…) Pas mal, non ? Le chanteur, maquillé comme un zombie, et le guitariste qui accompagnent ces deux monstres de la scène death old school ne sont pas en reste, mettant leur talent respectif au service de la musique de ce combo, pionnier du genre. Un concert très agréable mais que je ne vois pas en entier ; l’appel de l’estomac étant plus fort, il vaut mieux que je mange maintenant si je ne veux pas louper le début du concert suivant.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
ROTTING CHRIST
Seb : Changement de slot entre GORGOROTH et ROTTING CHRIST. Non pas que je ne veuille pas voir les Norvégiens mais comme je ne peux pas rester jusqu’à la fin du festival car reprise du boulot le lendemain, je me réjouis de voir les Grecs avancer leur temps de jeu de deux heures. D’autant plus que j’ai vu GORGOROTH l’année dernière au Hellfest, contrairement à la formation hellénique que je n’ai pas vu depuis 2016 – si j’ai bonne mémoire. Dès l’intro, le ton est donné, nous allons passer un moment mystique. Il est très difficile de classer la musique du groupe tant la bande des frères Tolis a exploré la majeure partie de ce qui compose l’éventail des musiques extrêmes depuis les débuts du groupe en 1987. Aujourd’hui, c’est bien simple : ROTTING CHRIST fait du ROTTING CHRIST. Eux seuls savent élaborer cette délicieuse recette mêlant Black, Gothic, Dark Metal et chant martial. Le groupe est impérial sur scène et dégage une aura puissante. Salkis Tolis en véritable maître de cérémonie tient le public dans sa main jusqu’à la dernière note. S’il n’y a qu’une seule critique à faire, quarante-cinq minutes, c’est bien trop court ! J’en aurais bien pris trente de plus. L’un des meilleurs concerts de cette édition.
Bruno : À chaque fois que j’ai vu les grecs live, j’ai trouvé très bien, une fois de plus cela a été le cas. Le black mélodique de ROTTING CHRIST étant agrémenté de chœurs et samples qui donnent une belle ampleur aux morceaux. Joli succès devant un parterre de fans qui a semblé apprécier autant que moi.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
MESHUGGAH
Bruno : Énorme affluence pour assister à la démonstration des suédois. Ce groupe est vraiment à part dans l’univers du metal. Ce sont les maîtres incontestés : MESHUGGAH fait du MESHUGGAH, les autres copient.
Visuellement c’est magnifique, le light show est extraordinaire, musicalement ils étalent tout le monde. C’est aussi simple que cela.
Ça a slammé pas mal, mais raisonnablement de mon côté, pas au point de me gâcher le concert (même si je jetais régulièrement des coups d’œil vers l’arrière).
Un mec en fauteuil roulant est passé 2 fois, ou alors c’était 2 différents, je ne suis pas très physionomiste en fauteuil roulant ! La deuxième fois, il était suivi de près par un mec qui a commencé à gueuler « attendez, attendez « , quand on le portait. Je ne sais pas pourquoi, soit les mecs de la sécu étaient occupés avec le fauteuil, soit il voulait rester plus longtemps en l’air. J’ai fini par le pousser vers les barrières en lui disant « non, tu nous fais chier, dégage ! », ce qui a bien fait marrer mon voisin de concert, un petit jeune avec qui j’avais discuté un peu avant que cela ne commence et qui venait de Lyon avec sa copine.
Pas de pitié pour les slammeurs ! 🙂
Seul petit reproche, le long moment à la fin de “Born in Dissonance”, le groupe sort de scène et des gros spots verts commencent à flasher avec un grondement sonore. Cela dure assez longtemps (plus de 2 minutes). Je ne sais pas la raison de cette coupure, peut-être une pause tout simplement car j’ai remarqué qu’ils ne le font pas tout le temps à la fin du même morceau).
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
BARONESS
Seb : Je me dirige une dernière fois vers la Bruce Dickinscène où je vais voir les Américains de BARONESS Sludge / Rock Progressif. Je m’attendais à un concert calme et tout en ambiance mais BARONESS ce n’est pas que ça : il y a de bonnes envolées dynamiques et bien rock qui donnent un charme fou à la musique de la bande de John Baizley. Le charisme du chanteur et le plaisir que le groupe à l’air de prendre sur scène participent grandement à gagner l’adhésion du public qui, s’il n’était pas déjà conquis d’avance, succombe obligatoirement devant une telle richesse musicale. Je dois malheureusement quitter la tente avant la fin du set, non sans regret, mais pas le choix : il va bien falloir reprendre la route pour aller se coucher. Le temps de dire au revoir aux copains et je quitte le site.
J’ai énormément aimé cette nouvelle édition du Motocultor, ma dixième, aussi bien pour la programmation, les améliorations sur le site que pour les moments passés avec la team du camping.
Vivement l’année prochaine avec une première vague de noms qui annonce déjà du très lourd !
GORGOROTH
Bruno : « The Gorgoroth incident » a eu le mérite de bien me faire rigoler, pas à cause de la musique évidemment qui est tout sauf marrante, mais à cause d’une petite nana qui a pété une pile au cours des 20 premières minutes.
Et je ne la blâmerai pas.
C’était, j’imagine, une amatrice de black qui était là pour assister à un concert d’un groupe qu’elle aime sûrement beaucoup. Le problème c’est qu’à côté d’elle (juste derrière moi) il y a un pogo qui a commencé à se mettre en place avec 10/15 personnes environ, et cela, a eu le don de l’énerver puisqu’elle poussait de toutes ses forces ceux qui l’approchaient et qui l’empêchait d’apprécier le show.
Cela ne s’est pas arrangé quand les mecs/nanas ont formé un circle pit puisqu’elle a commencé à mettre des low kick à tous ceux qui passaient à sa portée ! 🙂
Ensuite elle s’est prise la tête avec un des trublions, qui ma foi n’avait pas l’air le plus malin de la bande, pour finir un instant plus tard par un « MAIS C’EST UN CONCERT DE BLACK, MEEEEERDE !!! » en désespoir de cause. 🙂 La pauvre !
Peu après je me suis retourné et j’ai vu qu’elle avait la vue bouchée par pas mal de grands devant elle (pas si grand que ça, mais elle ne faisait pas plus d’ 1m60). Ayant un emplacement favorable, je lui ai proposé de passer devant moi pour qu’elle ait une position plus dégagée sur la scène, qu’elle puisse jouir du concert en toute quiétude. Elle méritait bien ce genre de faveur.
Pratiquement à tous les concerts je propose cela, si je vois, juste derrière moi, quelqu’un de petit qui ne voit absolument rien.
Pour revenir à GORGOROTH je n’ai pas été transcendé pendant le début du concert mais j’ai trouvé les titres bien plus accrocheurs au cours de la 2ème moitié.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
CLUTCH
Bruno : Fin du fest avec CLUTCH que je dois voir depuis bien longtemps mais qui à chaque fois tombait face à un groupe que je préférais. Ce coup-ci c’était Avantasia sur l’autre scène, donc j’en ai profité.
Je crois que le stoner et moi c’est à petite dose, car malgré la qualité des compos j’ai commencé à décrocher au bout de 25/30mn. Certains titres me remettaient dans le jeu mais mon esprit commençait à vagabonder à nouveau au morceau suivant.
J’ai été rassuré quand j’ai entendu un pote, fan de stoner me dire que lui aussi avait trouvé le temps long sur la fin. Il faut dire que CLUTCH avait un créneau horaire de 75 mn, c’est long, surtout à minuit après 4 jours de fest. La prochaine fois, je pense que 40/45 mn me suffiront amplement.
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
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Ainsi se termine une aventure de 4 jours intenses, ponctués de camaraderie mais en gardant toujours en priorité les concerts. L’affiche du Motocultor 2025 est d’ores-et-déjà consultable. Les pass en vente, également. N’hésitez pas à aller checker tout ça !
