Le Winchester Bar (Brest)
Texte et Photos de Mémé Migou
Live report – 10/02/24
Saviez-vous que Brest, il y a quelques décennies, était appelée la ville aux 200 bars… ou 2000 … ou… ahhh ! Je ne sais plus. Mais ce que Mémé peut vous dire, c’est qu’à Brest, il y a un bar qui fleure bon les US : le Winchester Bar ! Bon OK, on y trouve un « Stars and Stripes » et une tête de natif en bois sculpté… Sinon… bah sinon, il y a régulièrement des DJ sets italo disco, dark et goths, années 80s… (Coucou Christophe ! )
Pas étonnant, donc, qu’on puisse y vivre une soirée dédiée aux 70es, version rock et stoner. Et c’est en ce samedi 10 février que Mémé retrouve son acolyte au Stetson, Bruno, qui assurera les vidéos. Mais pour une fois, Pépé V était de sortie ! C’est dire si on aura les lignes de basse décortiquées, expliquées, scrutées sous tous les points !
Allez, c’est parti pour un petit live report…
… Enfin, parti… parti… c’est vite dit. Bruno nous avait donné rendez-vous à 20h, soit une bonne demi-heure avant le début des hostilités. Il nous faudra attendre un peu plus de 21h, dans un brouhaha frisant la limite en Db. Ouais, je sais, Mémé est une vieille conne. Mais attendre presque 1h, ce qui n’est pas grave, sans pouvoir parler car on ne s’entend pas causer, ça fait un peu longuet. La bonne nouvelle, c’est que le Winchester propose de bonnes bières pression : La Bête et la Cornet auront notre préférence.

Ah ! Ça y est… ça va commencer. Nous avons donc Widowswood, trio version « supergroupe », qui prend place. Là, j’avoue que Pépé V et moi sommes mal partis pour la simple et bonne raison que je me suis emmêlée les pinceaux. J’ai annoncé : c’est le groupe de Stoner qui commence. Et là, on a eu droit à « C’est une Jazz basse M M , c’est pas fait pour le Stoner, et puis c’est pas sous-accordé, et en plus la basse ne se détache pas ».

Bon, effectivement, tout, du look aux riffs, tenait plus du rock seventies. Ben ouais, Mémé, tu t’es lamentablement plantée ! C’est pas du Stoner, Widowzwood, c’est du Dark Rock !
Enfin… J’avoue que je cherche encore le côté Dark. c’était tout de même plus rock qu’autre chose…

Mais si je mets de côté cette erreur de ma part, le set qu’ont proposé Don Kercuff (ex Appalooza, Don Kercuff Band, The Mad Dogs), Wild Horse (Appalooza) et Michael Bernadat (Solvere) était bien plus qu’honorable. Ils ont bien défendu leur projet. Et le public, venu en masse, n’a pas hésité à balancer de la tête, prémisses à quelques headbangs.

Il ne me reste plus qu’à les revoir, dans des conditions musicales correctes, car ils avaient rameuté pas mal de monde. Et le Winchester, ma foi, c’est pas bien grand. Collés, les uns aux autres, placés sur le côté, ce n’est pas le meilleur endroit pour en tirer la substantifique moëlle auditive.
Crédit Vidéo : Bruno Guézennec
Très peu de temps après commencera le second concert de la soirée : Sheraff.

« Ah ! Une T Bird ! Ça c’est une basse réellement orientée Stoner. Et puis, accordé en Drop si. » Pas de doute, même Pépé V reconnaît la patte Stoner. Et dès les premières notes, la basse qui résonne jusque dans nos thorax.

Je vais vous reprendre leur description « Là où l’océan se fracasse sur le béton, le tonnerre gronde: les brestois de Sheraff embrassent l’écrasant ciel gris et en restituent les orages les plus rauques. Face aux épreuves et aux tourments qui foisonnent, leur stoner est une promesse cathartique. » C’est étonnant, vous ne trouvez pas ? Habituellement, le Stoner, c’est plutôt marqué fumette, le sourire béat, la chaleur du désert… Ici, Sheraff nous montre qu’ils ont une vision toute particulière, une vision très brestoise, une vision propre à eux… C’est pas ça, la marque des grands ?

De fait, le quatuor nous offre un set, énergique, bien lourd. Les premiers morceaux étaient vraiment supers, me chuchote Pépé V, « avec cette basse bien lourde, en distorsion à blinde, qui faisait les appels pour lancer la machine ».

Le jeu du batteur, très subtil, tout en nuances, mais avec la lourdeur qu’il faut là où il faut. Les riffs de la guitare étaient sacrément bien construits. Un peu moins fan du chant, mais sur ce second morceau très Black Sabbath Like, il matchait à merveille.

Vous l’aurez compris, on a passé un super moment avec Sheraff !
Crédit vidéo : Bruno Guézennec
Et pour clore ce Live report ? Bah, ce sera sur une mauvaise note ! Ouais… Mémé est très déçue de n’avoir croisé de Dean ou de Sam au Winchester… C’était pourtant pas Supernatural, comme fantasme !
(Private Joke : T’as vu, Michel, Mémé n’a pas parlé de sa p’tite voiture bleue !)




























