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Eve & David O’Sullivan / Stuart Ovenden – Metal Cooking : 58 recettes de pâtisseries inspirées du Rock et du Heavy Metal

Genre : Livre culinaire
Label : Huginn & Munnin
Sortie : 2016 

Note : 75  /100 (Mémé Migou)

C’est dimanche, on a le temps de préparer de petites douceurs pour nos petits démons. Sortis tout droit des couches de l’enfer, un peu de sucre ne pourra qu’exciter leurs papilles et aiguiser leurs dents.

Mémé sort de sa bibliothèque un livre de recettes qui ne pourra que ravir son entourage. « Metal Cooking » et ses « 58 recettes de pâtisseries inspirées du Rock et du Heavy Metal », de Eve et David O’Sullivan. Il faut bien avouer que les photographies de Stuart Ovenden donnent sacrément envie !

158 pages pour 58 recettes. Après une petite introduction où nous en apprenons un peu plus sur la genèse du concept, le reste du livre sera réparti entre six gros chapitres et quelques appendices sur les ustensiles et autres index. On commence par les gros gâteaux, viennent ensuite les petits gâteaux et brownies, puis, les biscuits et cookies. On enchaîne avec les beignets, les tartes et pour finir les desserts. Vous l’aurez compris, ne cherchez pas autre chose que du sucré. De toutes façons, c’est bien écrit blanc sur noir sur la couverture ! On est dans la pâtisserie.

A la base, tout vient d’un blog culinaire entre deux passionnés, qui de cuisine et qui de musique. Ce blog s’appelait « Bake in black »… ce qui sera le titre anglais originel du livre ! Ensemble, ils échangent autour des groupes de Rock, Grunge, Metal ou Heavy… Et la question centrale est : « qu’est-ce que cet artiste ou cet album provoque chez nous ? »… en d’autres termes, quelle en est son essence. Et c’est bien là leur envie, capturer l’aura d’un groupe ou d’un album et de la délivrer sous forme de pâtisserie. Pourquoi la pâtisserie ? Je ne sais.. mais Eve ne manquera pas de dire qu’au final, tout le monde aime les sucreries… et les jeux de mots pourris. Ça, c’est le deuxième effet kiss cool. Les titres sont impertinemment et savoureusement détournés. Pour exemples : « God Save the Cream » inspiré par les Sex Pistols, « Bake ‘Em All » avec Metallica ou encore « Reign in Red Velvet » par Slayer. Mais quoi qu’il en soit, c’est avant tout la recette. Le jeu de mots vient ensuite. Et cela, c’est important de le souligner. Car la démarche culinaire est réelle, pas un simple gag.

Donc, Mémé se penche sur le livre et choisit une recette. Bon… En effet, y a du travail à faire, des gestes techniques ? Pas forcément, mais pas mal d’étapes à suivre. OK… pas celle-ci, ça me semble trop compliqué, ni celle-là, ça demande trop de temps… Holala… Tout semble savoureux, mais notre Mémé se retrouve un peu impressionnée face au travail à mener.

Tiens, là… Dans le second chapitre, celui consacré aux petits gâteaux et brownies, voici une recette qui semble simple et rapide. « Baked At Birth », inspirée de Cannibal Corpse. Allez… c’est parti ! On va tester et vous dire ce qu’il en est… Vous pourrez retrouver les diverses étapes en galerie.

C’est écrit correctement. Pas de jeux de mots intempestifs à l’intérieur. C’est un livre de cuisine lambda. Lambda ? Pas tout à fait… puisque le concept vient d’UK, on se retrouve face à des ingrédients… comment dire…. pas forcément connus. Par exemple, le sirop de cynorrhodon. Mais kesako ? Une petite recherche google me dit que c’est simplement le fruit de l’églantier. Ah ben oui, ok… On trouvait assez facilement du thé à l’églantier auparavant, mais du sirop… ça… J’ai cherché partout dans mon magasin. Rien n’y a fait ! Je me suis donc rabattue sur du sirop framboises/cranberries.

Mémé n’oublie pas de caler « Butchered At Birth » de Cannibal Corpse, pour mettre en relation l’essence et le déroulé. Et c’est parti. Il est vrai que pour battre la grande quantité de sucre avec les œufs, CC est d’une aide redoutable ! Il me faudra vous avouer que malheureusement, je n’avais pas le moule ad hoc. Un peu plus petit, j’ai eu à augmenter le temps de cuisson. Malgré tout, c’est resté pas assez cuit. Pas toujours facile de savoir gérer les temps de cuisson. Pour le reste, est-ce que c’est bon ? Oui… mais qu’est-ce que c’est sucré ! Mémé sent que ses petits démons vont grimper au plafond !

Pour résumer, nous avons ici un livre de pâtisseries qui s’inspirent des musiques que nous aimons pour en retransmettre le ressenti des auteurs. La démarche est intéressante et nous avons de vraies recettes culinaires. Mémé cherche encore parfois le lien entre le brownie et le Cannibal Corpse. Visuellement, ça matche… mais niveau goût elle reste plus perplexe sur la relation aux groupes.

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