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Live report part 1 / Winter Show 2024 du Festival de La Mer

Affiche

23 et 24 Février 2024 – Landunvez

Texte et photos de Mémé Migou
Crédits Vidéos : Bruno Guézennec

Partie 1 : Vendredi 23 février

Selon la formule connement sacrée, Mémé a sorti sa p’tite voiture bleue en direction de la côte nord. Entendons-nous bien, il s’agissait de se rendre à Landunvez, sur la côte nord…  du Finistère ! En gros, on peut aller un peu plus à l’ouest, mais ça se joue à peanuts ! 

Pour cela, elle retrouve son comparse au chapeau, Bruno, qui lui permettra d’avoir quelques vidéos pour la soirée du vendredi. N’étant pas là le samedi, il faudra se contenter des photos et des mots de Mémé. Mais ce sera sur la partie 2.


C’est une première pour Mémé, que de se frotter au Festival de la Mer de Landunvez. En l’occurrence, c’est ici le Winter Show. Et pour cette première soirée, il porte terriblement bien son nom. Put* ce qu’il fait froid ! Une petite pluie glaciale vient vous transpercer les os. Oui, parce que petite pluie, en Bzh, vous avez compris que ça peut vite tourner en seaux. Mais, en attendant l’ouverture des portes du indoor, le bar outdoor est déjà ouvert et nous propose pas mal de chouettes trucs, dont du vin chaud, en version happy hour. Cool !


C’est un festival à taille humaine, proposé par des passionnés. Nous ne sommes pas, stricto sensu, sur du metal. Mais fuck ! On peut s’ouvrir un tantinet, non ?! Nous dirons qu’on navigue globalement dans une forme de punk-rock festif qui cause à tout le monde, toutes générations confondues. Parce que dès l’entrée, on est accueilli par une armée de jeunes pour vérifier la validité des billets. On les retrouvera aussi au merch où Ils feront fait un super taf ! Dans la salle, il y avait du biker barbu (coucou T.Oria et Fab du Hard Bones MC), il y avait des fans de metal, de punk, mais aussi des personnes pas du tout de l’univers venues pour découvrir et surtout passer un bon moment. Et, bien que fans de reggae et autres, je les ai vus sauter, crier, chanter, danser.


Mais ce qui est  notoire, c’est la participation en tant que festivaliers d’autres organisateurs de fests du Finistère. Eh oui, le Winter Show a eu chaud. Il s’en est fallu de peu qu’il soit annulé pour cause de préventes insuffisantes. Alors, j’ai croisé en guise de soutien  l’équipe du Draig Fest, celle de LilianéJosé, un représentant du BZK et d’autres personnes de l’association Destrock. Sans oublier des groupes, comme The Fennels ou le batteur des Sweet Monsters (bon OK, c’est le même batteur pour les deux groupes, mais j’avais envie de les nommer). C’est une ambiance fair play et bon enfant que l’on va retrouver, le tout dans le cadre magnifique de la ville de Landunvez. Tout pour passer un super moment.


Voilà donc pour l’introduction de ce live report : Le Winter Show, sérieusement, c’est chaleureusement humain ! Et ça, ça fait du bien.


Mais… je suppose que ce qui vous intéresse, c’est le retour des divers sets ? Sachez qu’il n’y en a pas eu 7, mais 8. 4 groupes par soir. Un peu plus serré le vendredi, pour terminer en feu d’artifices à presque 3h du mat le samedi.


Commençons par Hit the Fan.

J’en ai vu quelques-uns, des groupes de Douarnenez. D’ailleurs, la plupart étaient dans la veine punk-rock. Hit the Fan ne va pas déroger à la règle.

Ce groupe qui a vu le jour sous l’empire de la Covid, propose un rock qui fleure bon les pattes d’eph. Ce qui va de pair avec le look du guitariste, qu’on croirait tout droit sorti des Komodor. Tiens, d’ailleurs, les Komodor, ne sont-ils pas douarnenistes ?!

La salle n’est pas complètement remplie. Mais on ne peut nier que ça envoie du lourd.

C’est carré, c’est pro, belle entame de festoche.

« C’était sympa. Super découverte. Très punk et c’est pour ça qu’on est là. Top, belle découverte. Il faut que les gens se rendent compte que les vrais concerts, c’est ici. Le Festival de la Mer, c’est le festival place to be. On rencontre les meilleures personnes et les meilleurs groupes. Ce sont de vrais concerts.Le Hellfest et cie, ça va être de plus en plus fermé, de plus en plus cher car ce sont des groupes énormes. Ici, c’est plein de belles découvertes, et pas que ! » –  La poche, Bryan et Céline


Setlist : Let it Go ; I’m the Fool ; A Way Out ; Sorry ; Run Away ; Over the Head ; I Found it ; Got To Dot it ; You Deserve Better ; Kick Ass ; Glory


Coupe Gorge

Coupe Gorge laissera pas mal de personnes sans voix. Non pas que le public se demande ce qu’il se passe sur scène, mais surtout parce que ça chante et ça danse dans la salle. Les premiers slams arrivent. Et pas que les hommes !

Si Mémé a bien compris, ça faisait quelques 3 ans qu’ils n’étaient plus montés sur scène. Et je dois bien dire qu’à entendre les bruits de couloirs et de bar, ils étaient attendus !


Si le son a été globalement bon, niveau chant, on avait un peu de mal à saisir. C’était un son quelque peu sourd.

5 sur scène, Coupe Gorge ne va pas se ménager pour nous offrir 17 titres rapides, pêchus, entre HxC et Punk. On ne va pas s’y tromper, le premier pogo anime le milieu de la salle. Il est temps pour Mémé et les autres photographes de se mettre à l’abri.

Alors que sur le titre « Sombre désespoir » , l’ambiance est plus metal like, riffée et mélodique, sur un chant rap.

« C’était excellent ! Aussi bien sur scène que sur disque ! » – Bruno

« Énergique. C’était sympa, même si j’ai préféré le groupe d’avant. J’étais venu au festival de la Mer pendant l’été. Je suis revenu cet hiver. Je viens de Crozon où j’ai aussi un fest : BZK, Bande De Zikos les 30 et 31 Mars. C’est un fest de rock, jazz, … » – Julien

Setlist : Au fond de cette prison ; Coupe Gorge ; Stupide trahison ; Obus dans les rues ; Violence ; envie destructrice ; Colère interne ; Haine ; Le coup de grâce ; Vengeance ; Précipice ; Mise à mort ; Fidèle ; J’avance seul ; Un goût de rouille et d’os ; Sombre désespoir ; Silence de mort.

Clavicule

Je ne sais absolument pas qui se présente devant nous… Je ne connais pas Clavicule et je n’ai pas été écouter. Parfois, j’aime découvrir directement sur scène. Quoi qu’il en soit, rien que de voir l’installation, on sent le professionnalisme, avec un soundcheck au cordeau, des bouteilles d’eau aux pieds des micros, et des essuies-éponges.

Musicalement, c’est assez étonnant, avec des passages proggy. Entre Rock, post Metal, on est assez perdus, mais dans le bon sens du terme. C’est une musique élaborée, aux antipodes du punk (sans mauvais regard porté sur la culture punk). On n’est pas sur du mathcore non plus, hein… 

Mais je me laisse emporter par ce (post) rock progressif légèrement planant sans être stoner. On a des changements rythmiques, des ralentissements, des accélérations… Bref, tout ce que j’aime. Top !

Ma grosse sensation du festival ! 

A noter que le bassiste faisait là l’un de ses derniers concerts avec la formation, puisqu’il part pour d’autres aventures.

Clavicule est le seul groupe où je n’ai pas vu de setlist scotchée sur la scène… Il faudra faire sans. Mais vous pourrez voir dans la vidéo, la salle chauffée à blanc !

« Exceptionnel. C’est une découverte, pour nous. Vraiment génial. Un petit côté Led Zep, des notes orientales. Des personnes qui ont pris plaisir à jouer ce soir. Hit the Fan, très bien aussi. » – Yann et Clo, qui tiennent respectivement le bar à Portsall, le O’Donneil, et le Glenn Café, venus en force pour soutenir le FDLM. « On fait toujours le before du festival de la mer chez nous. »

Never Back Down

La tête d’affiche de ce vendredi était sans nul doute Stinky, qu’on retrouvera d’ailleurs au Hellfest. C’est cool de pouvoir vivre un concert d’un groupe dans de belles conditions et en petit nombre, non ?

Bon, la belle histoire s’arrête là. Car Stinky, le jour-même, a été contraint de déclarer forfait. Paf ! Qui vont-ils mettre à la place du groupe attendu par de nombreuses personnes dans la salle ? Surtout au pied levé…

Eh bien, ce sont les Never Back Down, qui ont fait forte impression lors de leur concert au HardBones MC de Plouzévédé la semaine précédente, qui relèvent le défi.

Je vais paraître futile, méchante, peut-être… mais quand ils prennent place, je vois des yeux ronds. La moyenne d’âge est tout de même un peu plus haute que pour les groupes précédents, surtout après Clavicule qui me semblaient forts jeunots.

Donc, NBD commence avec un petit à priori et un défi de remplacer au pied levé le groupe phare de cette soirée. Oups. Je ne voudrais pas être à leur place.

Cependant, mon cher ami Bruno, s’étant rendu au concert de la semaine précédente, il m’en avait vanté l’effet waouw. De fait, votre Mémé, elle les attendait, les NBD. Ah non.. pardon…. c’était 15 jours avant. Bon, on n’est pas à une semaine près. Mémé perd ses neurones…

Il est minuit, il sont certainement les plus âgés sur scène ce soir et on s’en fout. Parce qu’ils vont tout dé-fon-cer ! Leur groove hardcore va nous faire jumper. Je crois bien que toute la salle aura été prise de court, surprise par la qualité de leur prestation.


Avec des titres un peu metal, un peu HxC, un peu groovy… dont un qui mélange du Rage Against The Machine avec les Red Hot Chili Pepper… Bon, je ne suis pas fan des refrains en voix claire (c’est complètement subjectif, je n’aime pas les refrains en voix claires, en règle générale), mais je ne peux nier que le vocaliste le fait très bien.

Ce qui est amusant, après coup, c’est de voir le public divisé le lendemain. A la question, qui gardez-vous à l’esprit, ceux qui ont des affinités plutôt punk, hardcore vont parler de NBD comme énorme claque et découverte. Ceux qui ont une sensibilité plutôt tournée vers le metal vont parler de Clavicule.

Dernière petite chose : Sur le dernier morceau, ils feront appel aux copains de Coupe Gorge* pour venir chanter avec eux. On finit de façon festive.

*Bon, mon petit doigt du nom de Bruno me dit que le monsieur en survêt rouge ressemble certes au chanteur, mais n’est pas lui. De fait, je ne sais qui présenter…

** Hey ! Ca y est, nous avons le fin mot de l’histoire ! Mais pour le connaître, et savoir qui est ce monsieur au survêt rouge, il vous faudra parcourir le live report partie 2 (Si c’est pas du cliffhanger, ça ?!)

« Énorme. J’étais venu pour Stinky, mais j’ai pris ma claque. Ils sont arrivés sur le fil et ils ont assuré. Très bon. Ils m’ont fait ma soirée…. Il fallait les remplacer, les Stinky ! » – Pierre


Setlist : Rise and Fall ; DZHC ; Terror Hymn ; Dirty Money Games ; Which Side ; Renegade ; Drug Bys Social Network ; Circle of System ; Rotten ; Fuck Authority ; Follow Us ; Only on Yourself


Et sur cette belle note se termine la première journée de ce live report ! A demain…

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