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Diablation – Irrévérence (2024).

Diablation

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Genre : Black metal symphonique
Label : Osmose Production
Sortie : 27 Septembre 2024

Note : 85/100 (Ymir)

Diablation, ce quatuor bien connu de ces dernières années avec Maximilien B. à la basse (qui officie également chez Ba’a et Gravenoire), IX aux fûts (Joue chez Radical Insane groupe de death metal marseillais), V. Orias A. qui maîtrise les guitares et les claviers (joue chez Ad Inferna et Sollertia), et au chant le Vicomte Vampyr Arkames (qui officie également chez Ad Inferna et Gravenoire). Une fois ce petit tour d’horizon fait, mettons en avant le fait que c’est le troisième opus proposé par le quatuor des ténèbres en seulement trois ans, c’est que les bougres sont vachement productifs !

Ici, pas question de négliger la qualité. Une intro avec des chœurs renforçant ce côté saint qui sera très probablement profané, voilà les premières notes de l’auditeur. Puis vient un hurlement accompagné de gros riff et l’assaut des ténèbres est lancé. Un déferlement de haine à l’état pur, pour votre plus grand plaisir, bah oui vous écoutez pas du black pour avoir des vibes positives ! 

Le chant est en Français et le groupe nous démontre une nouvelle fois leurs capacités d’adaptation, en faisant ce qu’ils font de mieux mais sans laisser une quelconque routine s’y installer. Il n’y a donc pas de barrière de la langue, dans ce chant tortueux vociféré par notre Vicomte, notamment avec des titres aussi  évocateurs que “Purification”, “Par la Haine”, ou encore “Chrysanthèmes au Nouveau monde”.

“Par la Haine “ apporte un côté plus raw et rural qui n’est pas sans rappeler Peste Noire ou Sale Freux, un terreau français, qui fait écho aussi aux Légion noires. Le chant craché tel un venin au visage de l’auditeur exprime toute la haine du monde. Un ultime effort pour l’emmener là où la lumière se fait de plus en plus ténue et où l’espoir y est rare. L’auditeur s’y plaira et contemplera l’immense puissance de ce chant. 

Cet univers est magnifiquement désastreux, mais c’est aussi ce qui fait son charme, l’espoir n’est plus qu’un filet mince au cœur d’une obscurité compacte et sans fond. Une haine viscérale qui nous unit au récit, pour une durée de 42 minutes.

Cet opus, a n’en pas douter, s’inscrira dans la digne lignée de ses deux prédécesseurs que sont “Par le feu” et “Allégeance”.

Ces riffs lancinants resteront longtemps dans votre tête après votre écoute…Il fera sûrement partie des albums qui resteront à mon chevet le long de l’année… 


Tracklist :

  1. 144000 (01:23)  

2.  Eternel (06:38)  

3. Purification (08:46) 

4. Par la haine (05:24) 

5. Chrysanthèmes au nouveau monde (07:43)  

6. Ad Universum (05:49)  

7. Le dernier roi (06:26)

Line up : 

Maximilien B. – Basse / IX – Batterie / V. Orias A. – Guitares Claviers / Vicomte Vampyr Arkames – Basse 


Liens :

https://osmoseproductions-label.com/diablation-irreverence-cd-lp-digital

https://www.facebook.com/Diablation

https://diablation.bandcamp.com

https://instagram.com/diablation

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